lundi 16 décembre 2013

It's all over. Time to start again.

As the last participants arrive in Pointe-à-Pitre, the skippers will be turning their thoughts to what comes next.

During the official post-race activities the boats need to remain fully "dressed", with masts up and official sponsor flags flying.  Once the official activities are finished there is a rush to prepare the boats for being shipped back to Europe (as most of them are).   A lot of preparation work will have been done before, but it still takes a lot of work to get the rigs down and prepared.  As always in the mini fleet, there will be a lot of cooperation as three or four skippers get together to help each other drop the masts.

And then ...

What happens next?  For some of these skippers, this will be just one of several Mini Transats.  For some it will be the first, and they will begin planning almost immediately for the next race in two years' time.  For others, who have been across before, this is a serial addiction that keeps bringing them back.  For many, however, this will be their one and only crossing - a lifetime achievement that has been completed.

What they all share, however, is that this year's race is over.  It is time to leave the warmth and sunshine of the Caribbean and go home, wherever that might be.  Turn the page on the 2013 race and look ahead.  Completing the race - particularly this year's race with the extremely difficult conditions - is something these skippers will share forever.  But now it is time to go their separate ways and get back to their "normal" lives.   Time to start again - whether that is sitting at a desk looking at a computer or preparing for 2015.

Bravo to the skippers of the 2013 Mini Transat.  Bonne chance a tous with whatever the future brings.

Clap de Fin... See U all dans deux ans :D

Bon, bah, ça y est, les oies de Denis sont toutes à bon port !!!
Quelle transat, que d'émotions, que de belles photos d'arrivée... Encore, encore, encore, encore !!!!
Crédit : Lucile Chombart de Lauwe

Cette Mini, un peu atypique, nous en aura mis plein les yeux !!!
Alors qu'il reste moins de deux ans avant la prochaine... que faire ???

1°) Repartir pour un tour ..... aïe, aïe, aïe, faut que je voie avec ma copine, mon banquier, mon boulot, ma famille... Franchement, je les préviens bien en avance cette fois-ci !
2°) Revendre le bateau... heu, c'est sûr que c'est une bonne idée, ça ????
3°) Trouver une âme charitable qui solutionnerait les deux points précédents en louant le bateau... C'est peut-être la seule solution raisonable là :) et en plus il y a peut être moyen de se caler une ou deux courses :D
4°) Ah, si je sais, juste faire les Sables-les-Açores en douce, ça ne prend qu'un mois (?!?!) en espérant que la folie ministe me laisse tranquille :D
5°) Et si, avec les copains, on se lançait dans la construc..... STOP STOP STOP !! Là, tyb faut franchement que t'arrêtes :D 

Bon plus sérieusement, on est lundi 16 décembre... Faut retourner à la vraie vie maintenant !!!

MERCI LA CLASSE MINI !!!

Biz a tous et à toutes !!!
Tybo

lundi 2 décembre 2013

J'ai une revanche à prendre sur la dernière transat...

"J'ai une revanche à prendre sur la dernière transat, le démâtage n'est pas une option !"
Voila une phrase tirée du Blog de Rémi Fermin... Et quand on voit où il est aujourd’hui, bah je crois que ça mérite une holà générale !


une photo de l'arrivée de Rémi sous gréement de fortune en 2011 ! Je me souviens, ça m'avait scotché !!!

Construit en fibre de verre, sur ces propres plans, avec une quille fixe donc sans dérives... Le bateau de Rémi dénote dans un monde où on peut régler le mât, la quille, les safrans, les dérives, tout ça full carbone... Et bah lui, c'est simple, c'est rapide et ça MARCHE :D
Sans parler du Bonhomme... exilé dans le sud où il travaille dans le composite, on ne le voit pas souvent sur les courses de saisons... qu'importe ! Tu fais un joli coup ! Chapeau !!

Alors toutes mes félicitations Rémi (et celles des experts je pense!) ! Hâte de voir ta tête à l'arrivée :)

Thibault

PS: Bien sûr bravo aux deux premiers !!! Quelle transat !!!

PS2 : J'ai pas pu m’empêcher de faire un routage pour les derniers... Ludo sera encore à 550 miles dans 8j.... Courage les amis !!!

Pourquoi on fait la Mini (2)




On fait la Mini pour ce moment qui résume tous ceux vécus depuis le jour où on s'est dit qu'on la ferait.

Chapeau, Benoit !

(à suivre sur le site de la course, une bonne cinquantaine d'images aussi fortes au gré des arrivées dans les jours à venir).







dimanche 1 décembre 2013

Et il y a bien-sûr un second.

La route de chacun des Minis qui traversent l'Atlantique en ce moment est passionnante à suivre. Mais il est évident que la course que se livrent les 5 protos de tête focalise l'attention, surtout à quelques heure du dénouement.

Comment imaginer le désarroi de Giancarlo ?.. Depuis 2 ans, il travaille d'arrache-pied à mettre toutes les chances de son coté pour gagner la Mini. Il a d'abord acheté le bateau vainqueur en 2011, faisant là un choix pas forcément évident à première vue alors que le changement de parcours de la course aurait pu l'orienter vers un autre dessin. Il a su identifier ses points faibles pour les travailler plus spécifiquement, faisant preuve du discernement et de humilité qui sont les piliers du sens marin. En arrivant à Sada, il avait déjà montré son intelligence stratégique et la descente le long du Portugal a fini de lui donner le nécessaire ascendant sur ses concurrents. Bref, Giancarlo aurait pu être le vainqueur de la Mini 2013 mais le sort en a décidé autrement.

Giancarlo a donné à son bateau le nom de son sponsor, ce sera pourtant toujours pour nous Magnum. Si on savait le bateau particulièrement adapté au parcours vers le Brésil, si on savait que les qualités de visionnaire de son concepteur étaient au même niveau que son talent de marin, la saison 2013 nous a montré que le 747 était un mini très polyvalent dès lors qu'il était mené par un coureur habile. En Mini, l'audace paie et c'est notre fierté !

Jouer avec le mythe

Le mini un plan galère ? Ne lisez pas les récits d’Arthur Léopold Léger et  Gwénolé Gahinet si vous n’y êtes pas préparé. Dans un environnement ou la raison n’a plus sa place, seuls ceux qui ont vécu ces expériences peuvent juger de s’ils ont eu raison ou pas de prendre leurs décisions.

Un convoyage vers l’ouest dans les Cantabriques au mois de novembre, c’est pas prévu dans la job list. Mais ce qui est important dans une job list, c’est souvent ce qu’on n’a pas mis dedans. Surtout pour enchainer 3 600 milles juste après…

Petits bateaux, petits ennuis, passes ta mini d’abord disent les anciens… Les ministes passent pour des branleurs, on ne comprend pas les trajectoires pour boucler la première, demi étape. Un demi cerveau fatigué sans ordinateur avec barbules de vent sur position GPS et iridium, fonctionne aux pots de yaourt du téléphone arabe et ne peut pas savoir ce qu’il se passe. La dépression n’est pas que synoptique elle est aussi nerveuse !


En série, un gars fait une régate devant, et ceux qui convoient des chaluts à travers l’atlantique reviennent bien après des arrêts buffets. En proto, la mini joue avec son mythe.

vendredi 29 novembre 2013

Milestones ...

The leaders in the 2013 edition of the Mini Transat are already much farther West (now past 51 degrees West) than any of the participants in the last few editions, which finished in Salvador de Bahia at 38 degrees west.

Watching them go past the "milestone" of 38 W brought to mind what it is like to sail day after day in the open ocean, often going days (and for some skippers, weeks) without seeing another competitor.

The first thing you have to manage is the changes in weather.  This year's race doesn't go through the Doldrums but the trade winds have not been very well developed, so it will be a challenge to deal with the limited weather information that is available, if you can receive it.

By now most of the fleet should be into much warmer weather than they left in Sada - instead of worrying about how many layers to wear, they will start their day by putting on sunscreen and making sure they have enough drinking water for the day - and checking the deck and cockpit (and halyard bags) for any flying fish that might have landed on board during the night!

One way to deal with the days of open-ocean sailing is to create intermediate milestones.  I liked to make sure that I had a new milestone to aim for each day, try to figure out when I should get there, then try to beat that time.  Not everyone will do this, of course, but this year's skippers might have a target of passing a certain degree of longitude by noon today, or pass the X hundred miles to the finish milestone.

Those that are fighting for position will obviously be trying to maintain their position or move up in the fleet.  Those that are a little farther away (especially towards the back) need something to keep the motivation going.  Daily milestones are what worked for me.