Faites briller les winchs !

Il n’y a pas pire que la formule « ça va le faire ». Si l’oisiveté est mère de tous les vices, l’attente est mère de tous les doutes. C’est bien le problème pour une veille de départ en transat.

Une fois rendu à la date officielle du départ, le bateau et son skipper sont normalement prêts. Donc, soit on profite du nouveau délai d’attente pour travailler encore et encore les petits détails. Soit on ne vient plus à bord pour ne pas avoir à les affronter et risquer de tomber sur de plus gros détails…

Le problème étant que : c’est une fois que l’on est parti, dans le feu de l’action, que les infimes lacunes de préparation se révèlent au grand jour. Si ce n’est que pendant ou après la bataille, que l’on peut dire « ça le fait », il ne faut quand même pas se contenter du "ça va le faire".

Anxiété, démobilisation, addiction aux cartes météo… Tels sont effets pervers du stand by. Quand le soldat en attente d’une mission nettoie sans cesses ses armes, ce n’est pas que pour qu’elles brillent et fonctionnent mieux, mais aussi pour rester mobilisé dans la tête. Amis mini transateux, faites briller l'intérieur de vos winchs…