lundi 5 octobre 2009

De retour de Madère : ambiance zen sur le deuxième départ

J’étais à Funchal pour le départ, et je le confirme, l’ambiance était bien plus détendue qu’à la Rochelle. Il y avait peu de monde sur les pontons la veille au soir, les coureurs sont partis (tôt) avaler un dernier plat de pâtes et rentrer se coucher. Et le matin, beaucoup d’entre eux disaient avoir mieux dormi qu’au départ de la première étape.

Rien d’étonnant, car à Madère, pas de sponsor, pas – ou peu – de familles, bref pas beaucoup de monde pour mettre la pression. Et puis, pour beaucoup, la première déception a déjà été avalée – voire même digérée.

Les bateaux ont quitté le ponton sans précipitation, et les premiers sont sortis les derniers, sans s’inquiéter, une heure à peine avant le départ. J’en connais une qui aurait déjà commencé à flipper !

Mais il ne faut pas se leurrer, parce que pour beaucoup d’entre eux c’est quand même le grand saut. Alors, s’il n’y a pas eu de lyophilisés ou de cirés oubliés sur les pontons, il y a tout de même un concurrent qui est rentré au port déplorant un pilote défaillant, lorsqu’il fallait juste appuyer sur un bouton pour choisir le bon vérin... Un genre d’acte manqué assez courant.

Et puis voila ils sont tous partis, on a regardé les bateaux rapetisser à l’horizon, et la marina de Funchal est devenue bien triste d’un coup…

3 commentaires:

  1. "faut pas pleurer comme ça, pleurer ça sert à rien..."
    Daniel Guichard

    RépondreSupprimer
  2. Il n'y a que toi pour rendre hommage à nos grands auteurs !

    RépondreSupprimer
  3. Alors,Isa,ça fait quoi de se retrouver de l'autre coté de la scène?
    Antoine

    RépondreSupprimer