Pour une fois, le Pot au Noir aura vraiment rebattu les cartes de la mini-transat. Il fallait s'y douter tant les écarts étaient faibles, et les postulants encore nombreux à son entrée, ce qui était moins le cas lors des dernières éditions. Certes il y a eu quelques malchanceux en 2007 (j'anticipe les commentaires de Yann), mais rien à voir avec ce grand chamboulement des 15 premiers !Malgré tout l'on s'aperçoit que les deux premiers avant le Pot (Thomas et Bertrand) sont aussi ceux qui semblent s'en sortir le mieux, le critère principal étant le gain dans le Sud. Avec pour Bertrand le bénéfice d'un petit matelas savamment accumulé dans l'Est depuis sont entrée dans le Pot, et donc un angle de sortie plus favorable, chapeau !! Sauf à ce qu'il doive gérer un grain de plus que Thomas ou un autre, et l'air de rien 6 heures arrêtées pendant que l'autre avance à 6-7 noeuds, ça fait très mal !
Un ancien vainqueur en Série, sur un bateau orange il y a quelques années, et qui, contrairement aux dires du site de la course avait précédé Peter Laureyssens en remportant lui aussi les 2 étapes en série, m'a fait parvenir ce petit lien dont vous voyez une image dans ce texte.
Alors faites vos jeux, par 5N 27W, Thomas est-il sorti d'affaire ? Je lui souhaite car ils doivent vraiment en avoir marre !!
Bjr les Experts,
RépondreSupprimerSi je comprends bien il va y avoir 1000 miles de prés, de reaching pour la suite jusqu'à L'île de Fernando ?
Et une carène moderne c'est quoi? 0,5 noeud de mieux dans ce contexte ?
Merci de votre retour.
Bruno
sur le dernier classement on quand même l'impression que Ruyant a trouvé du vent et qu'il est en train de prendre un peu le large. Et que Bebert est toujours dans le mou. Alors même si il est plus ouvert, je commence à douter de son écart à l'est. Est ce que c'est possible que Ruyant soit déja sorti?
RépondreSupprimerMoi je crois qu'il est sorti... ce qui fera dire à David : la voile est un sport de hasard ou c'est toujours le meilleur qui gagne !
RépondreSupprimerMais attention, le pot aime bien recoller une dernière fois les concurrents avant la sortie, quand tu crois justement être sorti, histoire d'être sûr qu'on ne l'oublie pas trop vite.
Sinon, j'espère que les autres vont vite sortir aussi, comme ça on aura le droit a un speed test d'une semaine ;-)
A priori oui, Thomas est sorti, mais il n'est pas à l'abri d'un grain qui l'arrête encore un coup ! Je vois que Bruno souhaite calculer... 1000 milles à 7,5 noeuds= 133 heures à 0,5 noeuds d'écart = 65 milles environ !! Sauf que plus tu es Sud, plus le vent adonne, donc plus les conditions sont favorables à la vitesse. Ainsi un bateau moins puissant mais naviguant déjà plus Sud, pourra aller plus vite que son poursuivant, car avec un angle théoriquement meilleur... mais ça c'est de la théorie !
RépondreSupprimerEt François alors !!! C'est quand même pas mal ce qu'il a fait l'ami cui-cui et je tenais à le souligner.
RépondreSupprimerThomas s'est échappé et mène un train d'enfer, plus de 13 nds! à ce rythme qui va arriver à raccrocher derrière? les écarts à la sortie du PON sont terribles, certains ont touché le vent hier dans l'après-mid seulement et pointe loin derrière. Quelle est votre analyse? pensez-vous que ça peut revenir derrière?
RépondreSupprimerBravo Cuicui, belle traversée du PON et belle seconde place.
Les 13 noeud sont une erreur, visiblement les vitesses sont calculées en fonction de la position une heure avant. Si tu reviens au pointage de 5h et que tu mets lecture, tu verras que Thomas pendant une heure est fixe et qu'il repart très vite. Donc on peut estimer sa vitesse à 13,38/2 = 6,7 nds.
RépondreSupprimerCe qu'il faut noter c'est la décision prise par HP et Bertrand de faire route alors que Thomas mise sur une rotation progressive du vent lui permettant de faire ce qu'on appelle une cuillère.
A mon avis, il n'y a pas de raison particulière de tenter de glisser dessous comme Thomas. Le bulletin météo n'annonce pas de rotation et les stats de vents ne donne une rotation de vent seulement après Fernando et encore. En terme de gestion des risques, il vaut mieux rester sur la route quitte à envoyer le gennaker en arrivant sur Fernando mais il faut à tout prix éviter d'avoir à faire un contre-bord qui sera catastrophique.
Je pense qu'on devrait voir Thomas sur la route à partir de ce soir.
A surveiller.
Effectivement danger si Toto commence à abattre de peur de se faire rattrapper par les bateaux plus puissants ! Il n'y a pas grand chose à gagner,car les quelques degrés d'angle gagnés aujourd'hui seront autant perdus demain. Le gennak qui montera 15 heures plus tôt sera un code 5 qui attendra 15 heures de plus dans le sac dans quelques jours. Indépendamment du contre-bord, effectivement catastrophique comme le dit Ronan, c'est toute la bande côtière brésilienne qui est un peu pourrie,avec un contre-courant défavorable au-delà de 32 W. Alors Toto, garde ta ligne, droit voire légèrement au vent de l'arrivée... A moins que le vent ne le lui permette pascar François, dans son axe, suit la même trajectoire
RépondreSupprimerDavid a raison, comme souvent. Sam Manuard peut témoigner combien la houle de travers, le contre-courant et le vent instable sont piégeux au large des côtes du Brésil. Lorsqu'il a dématé en 2003 à 80 miles de l'arrivée, s'il avait pu faire route au Sud avec son gréement de fortune qui tenait bien, il aurait probablement gagner la course car son avance sur Armel Tripon sur les 2 étapes était importante et il n'avait plus que 80 miles à faire... Mais il a été obligé de faire route au Nord (près, mer de travers...)et d'abandonner. Les conditions évoquées par David l'ont contraint à gagner un port brésilien et de ramener le 431 à Salvador de Bahia par la route... Il méritait mieux. J'espère que nos héros d'aujourd'hui n'auront pas une telle fortune de mer.
RépondreSupprimerLe cap très (trop ?) ouest de Thomas est effectivement surprenant : le contre-bord le guette à ce rythme.
Ca y est. Thomas comme François fait route directe. On peut donc supposer que ce n'était pas un choix mais que le vent n'était pas identique entre le groupe de HP et Thomas-François.
RépondreSupprimerMaintenant ça risque d'être un peu longuet jusqu'à Fernando.
Et oui mais...quand on n'a plus de gennak, on est bien obligé d'utiliser un code 5..T'en sais quelque chose toi David de ton code 5, non?
RépondreSupprimerNon,quand on n'a pas de gennak, si l'angle ne permet pas d'utiliser le Code 5, on reste sous solent, voire on se décale au vent pour pouvoir envoyer le Code 5 un peu plus tôt.
RépondreSupprimerBonjour les experts,
RépondreSupprimerCode 5, Gennaker, alors quelles tailles, quels angles et quelles vitesses pour ces voiles ?
En plus je suppose que cela dépend de la coupe.
Si je comprends David, tu peux commencer sous Gennaker ( mais alors plutôt plat et pas trop grand pour ne pas trop descendre) et terminer sur Code 5 ?
Que de questions, mais je pense que je ne dois pas être le seul.
A vous,
Bruno
C'était un p'tit clin d'oeil a David qui si je me souviens bien d'une mini, avait perdu son gennak et a du naviguer sous code 5 alors que le gennak s'imposait...
RépondreSupprimerSalut les experts,
RépondreSupprimercomme Bruno donner nous des détails sur vos 6 voiles à bord (la gv et le tourmentin fluo je comprend) . Aller un bon post sur le moteur de vos petits bolides .