Comme l’expliquais Fabien, le pot au noir, c’est LE lieu mystique de la transat. Si partir de La Rochelle, c’est déjà un petit pas vers l’inconnu, l’entrée dans le pot, c’est le grand saut ! Tellement de choses entendues avant le départ, la crainte de la pétole interminable, au contraire les orages violents… Du coup, c’est exactement l’endroit où l’on serait bien content de tomber sur des potes pour se remonter le moral !
Amusant de voir que c’est justement là que Christa et Ysbrant se retrouvent. En 2009, je suis tombé comme ça sur un autre ministe, à la sortie de notre premier grain : en quelques minutes, la visibilité est redevenue convenable et j’ai découvert un bateau tout juste 20m derrière moi ! Quelques jours plus tard, on se recroisait dans une toute autre ambiance : pétole, grand soleil, 0,2 nœuds de vitesse chacun, l’un au cap 290, l’autre au cap 150 mais tous les 2 sur quasiment sur la route grâce au courant :o)
Le pot au noir, c’est bien un des moment les plus dur psychologiquement, mais c’est aussi là où on trouve les plus beaux paysages de la Transat : des nuages, tous plus incroyables les uns que les autres, une visibilité très souvent excellente qui les fait s’entasser à perte de vue. Avec une lumière rasante de l’aube ou du crépuscule : magique !
Effectivement ,les compositions nuageuses que l'ont voit dans le Pot au Noir sont extraordinaires et à nulle autres pareilles !
RépondreSupprimerEt surtout , lorsque l'on est dans le pot au noir, on a vraiment le sentiment d'être "au milieu". C'est très exaltant et ça vaut le détour.
Marine