lundi 13 août 2012

A mesure que le départ approche, les prévisions se font plus précises.

Si à première vue les protos les plus véloces gardent leur piste noire avec un final en pente douce dans le Golfe de Gascogne, il en va autrement du reste de la flotte (80%...). Une vaste zone anticyclonique enflant vers le nord est annoncée entre les Açores et les cotes françaises, induisant pétole et même vent contraire pour les marins lâchés trop tôt par le vent portant fort.

En faisant varier l'efficacité d'une polaire de proto et d'une polaire de série, on s'aperçoit que la perte de temps n'est pas proportionnelle à la perte de vitesse (ce le serait si le vent restait parfaitement stable).

Sur le graphique ci-dessous, on voit qu'un proto (courbe rouge) capable de naviguer entre 89 et 100% de sa polaire perdra moins que ce qu'il lève le pieds. Si par contre il navigue entre 80 et 89%, l'addition s'alourdit plus que ce que le bateau ralentit. Pour un série (courbe verte), le constat est plus sévère: il risque d'y avoir un décrochage des bateaux menés un peu en dedans.



Autrement dit, ça va partir par devant (logiciels de routage et tableurs auraient-ils tendance à rendre obscur ce qui tient en une phrase ?).

Pour les coureurs, l'enjeu est donc simple: atteindre le plus vite possible l'entrée du Golfe de Gascogne. Pour cela, il faudra mettre du charbon dès la ligne de départ et durer dans un exercice de funambule au cours duquel une sortie de piste payée une première fois quelques dizaines de minutes coûtera aux Sables plusieurs heures. C'est exaltant, c'est aussi un peu effrayant !

2 commentaires:

  1. Le Golfe est de moins en moins clair pour la fin de semaine. Une option tranchée apparaît...

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